
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs veuillez agréer l'expression de mes sentiments les plus distingués, permettez moi de vous souhaiter la bienvenue dans l'Asile The Phantom Agony.
En ce beau jours de Juin, malgré la chaleur étouffante qui pèse sur moi comme la Voûte Céleste pesait sur Atlas, et le doux chant des cigales qui parvint à mes oreilles, (ces deux facteurs ajoutés l'un à l'autre faisaient que mes paupières devenaient de plus en plus lourdes, je peinais à garder les yeux ouverts) et bien malgré cela, je me décide enfin à prendre la plume et rédiger ce dossier qui aurai du être crée il y a bien longtemps déjà. Je reste pensif un moment, le regard perdu au loin, mordillant le bout de ma plume.
Je me lance, voici le dossier de la patiente n° 6584 de l'asile The Phantom Agony.
C'était il y a un 1 ans de cela. 1 ans pile. On aurait dit que ce fut hier. Même jour de juin à l'atmosphère lourde, les cigales chantaient la même mélodie. Assis à mon bureau je levai la tête vers le ciel, l'arrivée d'un orage était quasi-imminent. Mes prévisions se révélèrent justes, quand, quelques minutes après un éclair déchira le silence de la campagne et une pluie bénie se mit à tomber en cascade. La pluie amenait avec elle une douce fraicheur et j'aspirais avec bonheur de grandes goulées de l'odeur de la terre humide, que cela faisait du bien, pour la première fois depuis longtemps je me sentis bien. Je mis les pieds sur la table qui me fessait face, fermais les yeux et laissais ma pensée s'évader.
Je ne puis vous dire si ce fut quelques secondes après où bien plusieurs heures après m'être assoupis que des coups furent frappés à la porte. Qui cela pouvait bien être ? Personne ne venait jamais ici tellement cet endroit était reculé et isolé et de mauvaise réputation. Je passais nerveusement la main dans mes cheveux et me dépêcha d' aller ouvrir.
La surprise du se lire sur mon visage car devant moi se tenait un fantôme. Le fantôme me parla. Non ce n'était pas un fantôme (j'avais du être victime de quelques hallucinations causées par la chaleur et la surprise, j'ai encore honte de cette absence de bon ses qui m'a fait défaut à ce moment crucial) c'était une jeune fille,qui, d'après mes estimations devait avoir environ 14 ans. La suite je ne m'en rappelle plus trop malheureusement, mais certains détails troublants avaient attirés mon attention et je crois qu'ils resteront à jamais gravés dans ma mémoire.
La jeune fille se désigna sous le nom de "Kiss-a-Pullip", mais j'appris un peu plus tard (dans d'étranges circonstances que je vous narrerait une autre fois) que son vrai nom était Hortense. Je remarquais que autour de son coup pendait quelque chose, je me rapprochais pour mieux distinguer ce que c'était, il y avait là un appareil photo, un reflex, le Nikon D3100 et dans ses bras, tout contre son c½ur elle serrait (comme si s'eu agis de son plus grand trésor ) quelque chose... Des sortes de.. Poupées... Je ne savais absolument pas ce que c'était, je ne suis que l'humble témoin de cette sombre histoire et je relate simplement les événements tels que je les ai vécus. Parmi les poupées Il y avait deux filles et un garçon. Tout cela reste encore un mystère pour moi. Mais je suis habitué, il y a beaucoup de mystères dans cet endroit austère. Elle ne devait pas être là par hasard, et elle avait tout à fait le profil des personnes internés ici.
Je ne lui posais pas de questions, c'est la règle ici, vous recommencez une nouvelle vie, quel qu'il soit, personne ne posera de questions sur votre passé. Je lui fit un geste pour l'inviter à me suivre se qu'elle fit sans rechigner. Je la conduisis dans notre meilleur cellule, et lui dit de se mettre à l'aise, puis la laissa et m'en retourna à mon bureau complétement troublé par cette étrange apparition. Je décidais de me mettre des demain à l'observation de cette nouvelle patiente qui m'intriguait plus que je ne voulais me l'avouer. Et c'est exactement ce que je fis. Je vous fait part de toute les observations relevées sur elle durant la période d'un an.
Quelques jours après son arrivée, elle s'était déjà liée d'amitié avec ses deux voisines de cellule, Dolls-book et Pushinou, rapidement plus rien ne pouvais les séparer toutes les 3 et elles avaient l'air de s'entendre à merveille.Si de grands éclats de rire et des bruits bizarres se fessaient entendre, il ne fallait pas s'inquiéter, ça ne pouvait être qu'elles.
On la voyais continuellement plongée dans de gros bouquins poussiéreux à l'air rébarbatif et elle semblait vouer une véritable vénération pour les livres et pour l'auteur des DAOB (L.S). Je conclu rapidement qu'elle adorait lire, il n'y avait pas à en douter. Et même quelque fois, des larmes roulaient le long de ses joues, phénomène très rare venant de chez elle, et qui pouvait être déclenché que par certains livres que je ne citerai pas.
En plus de lire, elle aimait à prendre une feuille, un stylo, observer dehors pendant des heures puis, prise d'une inspiration soudaine, se mettait à écrire sans que rien ne puisse l'arrêter. Une fois terminé, elle relisait plusieurs fois ce qu'elle avait écrit, et contre toute attentes chiffonnait son papier et le lançait dans la corbeille.
Dans son sommeil on l'entendait parfois murmurer des nom tel que "Sebastian Michaelis", "Yukito", et autres bizarreries de ce genre, je ne sais toujours pas ce que cela veut dire, peut être que d'autres comprendront..
Un beau jour elle afficha sur le mur un poster du monde et entoura le Japon, les yeux brillants d'une flamme remplie de détermination. Elle me dit plus tard que son plus grand rêve était d'y aller, car elle était passionnée de ce pays, adorait les manga, les animes etc.. Manga ? Ça se mange ?
De la musique 24h/24 elle ne peut apparemment pas s'en passer.
Souvent en train de rêver, absorbée par ses pensées, ne laissant paraitre aucunes émotion sur son visage je me suis demandé bien des fois à quoi pouvait elle bien penser.. Bientôt les progrès en neurologie le permettrons peut être, je suis sur que ça doit être très intéressant..
La fatigue se fait de plus en plus ressentir, je ne peut plus lutter contre le sommeil, je tombe peu à peu dans les bras de Morphée. Je décide de m'arrêter là, je continuerais le le dossier de la patiente n° 6584 demain.
La Fin est proche.
______3 minutes après______
Ouf, cet idiot de de docteur est enfin allé se coucher..Voyons voir ce qu'il a écrit sur moi..OwO
Ouais bon il est assez fort quand même, il a réussi à marquer l'essentiel mais je me dois d'apporter quelques précisions des plus importantes èOé
Parmi mes 3 dolls il y a (dans l'ordre), Nora, Pullip Victorique de Blois, Evangeline, Pullip Seila et Alistair, Taeyang Horizon.
Et je les neeeeeem toutes autant ♥
AAAAAAH Il sait même pas qui c'est Sebastian Michaeliseuuuuuuuuuuuuuuuh, I WILL KILL HIM.. Hum, hum c'estleplusbeaumecdumonde, ehehe oui car je suis une fanatique du manga Black Butler/Kuroshitsuji !
AAAAAH il sait pas ce que c'est les manga I WILL EAT HIIIIIIM ! Gomen.. Oui et je suis aussi fanatique des manga et anime en générale (Chuunibyou, Another, Kyoukai no Kanata, Higurashi no Karu Koro ni, School days, Air TV etc...)
Et j'espère pour lui qu'il verra jamais ce qu'il se passe dans mon cerveau 8D Il risquerait d'avoir DES SURPRISES 8DDD
Et je serais bonne pour rester dans cet asile touteuuuh ma vie, Tralala Licorneuuuuh.
U___U A part ça je suis normale (complétement normale), bon faut que je reprépare un fucking plan d'évasion, non foireux cette fois si possible.. Parceque menacer des gens avec des petites cuillères c'était pas top..
Bon euuuh, je l'entends qui revient, je me BARREEEEUH !
TCHAO les gens !
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Le dossier n'est pas au même endroit où je l'avais laissé..Et il me semble bien avoir entendu un bruit dans le couloir. Encore une fois je dois faire abstraction de tout cela. Oublier, oublier, je dois oublier.
Ce n'était que d'une fatigue illusoire dont j'étais victime il y a quelques minutes. Je n'arrive pas à dormir et ma boite de somnifère est vide, j'étais pourtant sur que... La nuit va être dure. Encore une fois.
Si tout ce que j'ai appris se révèle être vrai, alors.. La Fin est proche.
Bonne visite dans l'asile, The Phantom Agony.
Merci de prendre ceci avec humour.